250 millions d’euros de l’Union européenne en soutient depuis 30 ans au programme d’appui à la Préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles d’Afrique centrale, connu sous le nom d’ECOFAC.
Des investissements qui font de l’Union européenne, le leader et 1er partenaire financier dans le domaine de la conservation de la biodiversité et des écosystèmes à haute valeur écologique en Afrique centrale.
estimé à 250 millions d’euros au cours des derniers 30 ans, le financement du Programme régional ECOFAC par l’Union européenne, a permis aux pays membres de la CEEAC, de bénéficier des interventions du programme dans 8 pays de la sous-région et 35 sites dont 33 aires protégées, y compris des complexes d’aires protégées transfrontalières dont la gestion concertée contribue à l’intégration sous-régionale.
En effet, les appuis stratégiques et durables fournis au fil du temps par l’Union européenne, en soutien aux efforts de la CEEAC et des Etats membres, ont permis, entre autres, de répondre aux menaces de plus en plus croissantes et de relever les nombreux défis liés à la sauvegarde de la biodiversité, la contribution des forêts du bassin du Congo au climat mondial et au bien-être des populations de la sous-région et la création des aires protégées.
Selon l’Etat des Aires Protégées 2020, l’Afrique centrale compte aujourd’hui 206 aires protégées. Ce qui représente 14,8% de la surface terrestre et 5% de surface marine de notre sous-région. Parmi ces aires protégées figurent les aires protégées transfrontalières dont le Tri National Sangha
(TNS) qui regroupe des aires de trois pays (Cameroun, Congo et République Centrafricaine), le TRIDOM formé par les aires protégées du Dja au Cameroun, Odzala Kokoua au Congo et Minkébé au Gabon, le binational Lac Télé Lac Tumba regroupant le Congo et la RDC et, enfin, le binational Mont Allen et Mont Cristal entre la Guinée Equatoriale et la République Gabonaise.
Pour la Commission de la Communauté, ces aires protégées transfrontalières peuvent représenter des véritables laboratoires spontanés du développement économique, du libre-échange et de l’intégration régionale
La poursuite de cette coopération se fera dans le respect du nouveau cadre institutionnel et de gouvernance des programmes sectoriels de la Communauté ainsi que la réorganisation institutionnelle en cours de construction, conformément au processus de mise en œuvre de la réforme institutionnelle et organisationnelle de la CEEAC.
Ces programmes vont concerner, entre autres, deux nouvelles économies, l’économie verte et l’économie bleue, nécessaires pour la diversification des économies de nos Etats membres pris en compte dans le Plan stratégique indicatif à Moyen Terme 2021-2025 de la Commission de la Communauté.
L’initiative « NaturAfrica » qui portera sur l’économie verte et la gestion durable des écosystèmes terrestres à partir de 2022 et l’initiative « Océans – Golfe de Guinée » qui portera sur l’économie bleue et la gestion durable des océans, zones côtières et bassins versants à partir de 2024 sera le premier test pour un réel changement de paradigme puisque les Etats, le secteur privé, la société civile et les populations veulent des changements qui portent un réel impact positive à la résolution des problèmes vécus au quotidien.