GABON / CONFLIT HOMME _ FAUNE : LE PROFESSEUR ALBERT ONDO OSSA DONNE SON POINT DE VUE.

 

Le Professeur Albert Ondo Ossa, en sa qualité de membre de la société civile, a animé samedi une conférence de presse à Libreville qui avait pour thème :  » le Redressement du Gabon ».

Parmi les questions posées au Professeur Ondo Ossa par les hommes et femmes des médias, l’on retiendra le sujet sur le conflit Homme _ Faune qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans notre pays.

Suite à cette question, le Professeur Albert Ondo Ossa, a déclaré que le conflit Homme _ Faune est un problème qui préoccupe les gabonais, nous sommes généralement un peuple de forêt et cela n’a jamais posé problème. Cette situation vient du fait que le Gabon a signé des conventions internationales qui donnent lieu à des gros financements et visent effectivement à protéger certaines espèces de notre faune et essentiellement des pachydermes. Le Gabon a eu beaucoup d’argent. Ce problème entre les populations et les pachydermes a excédé le niveau d’équilibre qui devrait y avoir dans un pays.

 » Il y a donc deux solutions, soit procéder aux abattages ou alors essayer d’organiser autres choses telles que les barrières mais elles ne tiennent pas » a t_ il précisé, tout en indiquant que ce problème a été attribué aux forestiers en tenant compte de l’exploitation des zones mais un autre élément qu’il faut intégrer c’est que les pachydermes par le fait qu’ils ne sont pas pourchassés, se sont rapprochés des villages et ont des nouvelles habitudes de consommation. Auparavant, ils vivaient des cueillettes et maintenant ils vivent des cultures des paysans, ceci crée un problème, hors notre Gouvernement se trouve les bras et les pieds liés parce qu’il a pris l’argent des organisations internationales qui protègent ces espèces et n’ arrive pas à se préoccuper des populations.

Il faut signaler qu’au cours de cette conférence de presse, le Professeur Albert Ondo Ossa a également dénoncé d’autres problèmes qui minent la société gabonaise, notamment la flambée des prix des produits de première nécessité et la situation des retraités du secteur public et privé.

Jean Claude Boundzanga

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