Les autorités gabonaises mènent désormais des actions de vulgarisations portant sur l’utilisation de la génétique faunique après que, le pays s’est doté d’un laboratoire sur cette question depuis mars 2021, selon un communiqué de l’ANPN.
Le laboratoire sur la génétique faunique, répond aux normes de qualité internationales. Il est le premier de la sous-région capable de proposer des tests génétiques forensiques pour appuyer les poursuites judiciaires et les enquêtes en matière de crimes fauniques.
Plusieurs pays ont déjà fait appel à son expertise, notamment le Cameroun et le Nigéria. Il est désormais opportun de promouvoir son utilisation au niveau national pour soutenir la lutte contre la criminalité faunique.
Ainsi, l’ANPN, avec l’appui de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et l’ONG TRACE the Wildlife Forensics Network, ont organisé un atelier de formation et de sensibilisation des OPJ à l’utilisation de la génétique forensique du 23 au 25 mai à l’arboretum Raponda Walker, à Akanda (Gabon), afin de renforcer le recours à l’expertise du laboratoire de génétique de la faune de l’ANPN dans les cas de crimes fauniques. L’activité a rassemblé vingt-huit (28) participants issus de l’ANPN (incluant des conservateurs et des juristes), de la DGFAP (incluant des représentants de la DLCB et des directions provinciales), des Forces de Police Nationale (incluant des policiers du Laboratoire de PTS et enquêteurs OPJ de la Police Judiciaire) et des magistrats du parquet et de l’Instruction du tribunal spécial de Libreville.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional de l’ONUDC « Renforcement des capacités judiciaires des États membres de la CEEAC pour la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et le trafic illicite des ressources naturelles, » financé par l’Union européenne par le biais de son Programme d’appui aux réformes et au renforcement des capacités institutionnelles de la CEEAC (PARCIC).
Aussi, a-t-elle rassemblé vingt-huit (28) participants issus de l’ANPN (incluant des conservateurs et des juristes), de la DGFAP (incluant des représentants de la DLCB et des directions provinciales), des Forces de Police Nationale (incluant des policiers du Laboratoire de PTS et enquêteurs OPJ de la Police Judiciaire) et des magistrats du parquet et de l’Instruction du tribunal spécial de Libreville.
Les participants ont ainsi, été sensibilisés sur les techniques forensiques comme outil de soutien à l’application des lois fauniques.
L’atelier a permis aux agents de première ligne d’identifier les cas pour lesquels ils peuvent faire appel à l’expertise forensique du laboratoire de génétique de la faune de l’ANPN pour soutenir les enquêtes criminelles et les opérations de collecte de renseignements.
Les participants ont également effectué une visite dudit laboratoire, afin de mieux appréhender le travail effectué par les scientifiques.
En outre, l’atelier a permis aux OPJ d’acquérir les connaissances nécessaires pour maintenir l’intégrité de la scène de crime, ainsi que des traces et indices saisis et transférés au Tribunal compétent en vue d’obtenir justice.
Les OPJ et les magistrats ont été par ailleurs, formés à la lecture des rapports d’expertise du laboratoire de génétique de la faune, afin de leur permettre d’utiliser les conclusions de ces rapports.
Rappelons que, la cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le General d’armée aérienne Maxime Ebang Edou, Conseiller technique du Ministère de l’Environnement, Mme Rosario Bento Pais, Ambassadrice de l’Union européenne et Mme Alejandra Euceda, Chargée de Programme de l’ONUDC. La cérémonie de clôture a été placée sous la présidence de M. Christian Tchemambela, Secrétaire Exécutif de l’ANPN.