L’Assemblée nationale du Gabon, abrite depuis le lundi 27 et ce jusqu’à mardi 28 février à Libreville, concomitamment la 3ème Conférence internationale du Réseau des Parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPAR-AC)et la conférence des présidents des Alliances parlementaires d’Afrique centrale pour la Sécurité alimentaire et nutritionnelle (Rapac-SAN).
Des évènements au cours desquels, les parlementaires gabonais vont s’atteler à émettre des propositions, afin de renforcer les mécanismes de lutte contre le changement climatique et la sécurité alimentaire.l
Selon les experts l’accroissement de la fréquence et du nombre de phénomènes extrêmes,causés par la variable climatique comme la sécheresse ou les inondations menacerait gravement la sécurité alimentaire mondial.
Conscient de l’urgence, les parlementaires africains au cours de cette rencontre vont mener des réflexions, afin de participer à la préservation des ressources naturelles, tout en prenant en compte les préoccupations de subsistances de l’homme.
Pour le Président de l’Assemblée nationale gabonaise, Faustin Boukoubi, »les peuples d’Afrique centrale et du monde nous observent et espèrent voir un retour socioéconomique rapide, en contrepartie de leurs nombreux sacrifices consentis pour la préservation de l’environnement, la conservation des écosystèmes forestiers et la quête d’un développement durable ».
Ces deux jours de travaux qui interviennent, à la veille du One Forest Summit qui s’ouvre lui aussi à Libreville dès ce 1er mars 2023, se présentent selon lui, comme « une grosse fenêtre d’opportunités pour renforcer le dialogue entre le secteur privé, à travers la Responsabilité sociétale des entreprises, les populations rurales, les parlementaires, la société civile et les gouvernements sur les questions telles que l’amélioration de la gouvernance forestière, mais aussi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle».E
En effet, la fréquence et l’ampleur des situations d’urgence alimentaire pourraient s’intensifier dans les prochaines années, à la suite d’interactions complexes entre conflits politiques et migrations sur fond de concurrence accrue pour se procurer des ressources limitées.
