Durant les deux premières journées, les opérateurs privés des provinces de l’Estuaires, du Woleu-Ntem et du Haut-Ogooué vont échanger, en vue de cerner les enjeux de l’alimentation, les pratiques théoriques de formulation des aliments et de gestion rationnelle du nourrissage de poissons, à l’occasion du séminaire de formation sur la question qui se tient depuis le mardi 14 mars et ce jusqu’au 16 mars prochain à Libreville.
L’Afrique présente, d’énormes potentialités pour le développement de l’aquaculture. On peut citer une importante réserve foncière vierge de pollution, des facteurs environnementaux favorables à la production d’espèces produites en piscicultures (tilapias, silure), une main d’œuvre jeune disponible et compétitive, et enfin un large marché très demandeurs en poisson, notamment dans la sous –région de l’Afrique centrale.
« Il s’agit de disponibiliser les alevins et les aliments pour les aquaculteurs. A cet effet, j’ose espérer, chers participants que cette formation permettra de consolider davantage vos connaissances. Les enseignements que vous en tirerez devraient vous êtes utiles pour vous lancer vers une aquaculture commerciale », a déclaré, le secrétaire général du ministère gabonais de la pêche, Claude Mombo qui a profité de la circonstance pour remercier la Fao pour son implication dans la mise en place avec le Gouvernement de la République du TB/GAB/3803 qui vise à lever l’une des principales contraintes techniques et économiques au développement de la commerciale au Gabon.
Durant les deux jours, les opérateurs privés des provinces de l’Estuaires, du Woleu-Ntem et du Haut-Ogooué vont échanger sur leurs pratiques en matière d’alimentation en élevage aquacole et bénéficier de renforcement de capacités adaptés aux contexte du Gabon à la fois pour mieux cerner les enjeux de l’alimentation, les pratiques théoriques de formulation des aliments et de gestion rationnelle du nourrissage de poissons. Ces deux jours seront complétés par une troisième journée d’activités pratiques à la cellule de nutrition et d’alimentation du poisson (Cenapo), de la station piscicole de la Peyrie. Elle complètera les connaissances théoriques acquises par une mise en application concrète.
La chargée de programme Fao Gabon, Huguette Biloho Essono, a rappelé que l’aliment est la contrainte majeure, pour le développement d’une aquaculture commerciale en Afrique et au Gabon en particulier.
Cet intrant représente généralement plus de 60% des coûts de production, conditionne à la fois les rendements et la rentabilité de l’activité, deux composantes indispensables à la durabilité des systèmes de production aquacole