L’accélérateur de durabilité de Chatham House, a organisé le jeudi 21 juillet à Libreville des discussions sur le financement vert pour les solutions basées sur la nature, et la résilience rurale dans la planification de la transition juste.
Cet événement qui fait partie d’une série intitulée “Vers une transition juste : Relier le financement vert et la création d’emplois durables en Afrique”, soutenue par l’accélérateur de durabilité de Chatham House, qui se tient en prélude de la « COP27 africaine «prévue en Égypte en novembre 2022, avait pour objectif d’aider les gouvernements africains, la société civile, les entreprises et les financiers à mener des réflexions stratégiques transformatrices, en vue d’une action adaptée au contexte dans leurs demandes de financement vert et leurs plans de mise en œuvre nationaux.
L’accélérateur de durabilité de Chatham House, estime en effet que, la préservation de la biodiversité et de la nature revêt non seulement une importance capitale dans la lutte mondiale contre le changement climatique, mais elle est également indispensable à un développement économique fondé sur la conservation.
« Les stocks de capital naturel, tels que les écosystèmes terrestres et marins et la biodiversité, produisent des bénéfices qui soutiennent le bien-être sociétal et individuel et la prospérité économique, comme l’air pur, l’eau douce, la régulation des flux d’eau et la pollinisation des cultures – tout en agissant comme d’importants puits de carbone. Le financement de la protection de l’environnement doit aller au-delà de la compensation et contribuer à créer des conditions sociales et économiques équitables pour inciter à la conservation », soutient l’accélérateur.
Les politiques climatiques mondiales en faveur d’une « transition juste » dans le cadre de l’accord de Paris devraient s’aligner sur les priorités nationales des États africains en matière de développement durable et les soutenir.
Il s’agit en particulier de la nécessité de créer des emplois décents et équitables et de mettre en place des politiques résilientes et durables de gestion des terres, de l’environnement et des écosystèmes. La réalisation d’une croissance verte nécessite des modèles de financement novateurs et plus accessibles, d’autant plus que les promesses financières des pays riches n’ont pas été tenues.