NaturAfrica succède à Ecofac

Les travaux  du troisième et dernier comité de pilotage, incluant son segment politique, marquant la fin du Programme ECOFAC, ont permis aux acteurs concernés d’envisager l’avenir de la conservation dans le bassin du Congo, avec  la nouvelle initiative NaturAfrica.

 

NaturAfrica, est une initiative phare, emblématique du Pacte Vert qui constitue un élément clef du nouvel instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale, appelé Global Europe, sur la période 2021-2027.

En effet, NaturAfrica,  a la particularité de vouloir aborder la question du développement des zones riveraines aux aires protégées en même temps que la conservation. Elle a aussi pour vocation de cibler les paysages prioritaires écologiques transfrontaliers du Bassin du Congo.

Cette nouvelle initiative suit, selon les experts, pleinement les objectifs affichés par l’Union européenne, l’Union africaine, la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale et ses états membres, inscrits dans leurs politiques et stratégies respectives.

Le renforcement de l’approche en termes d’économie verte au profit des plus vulnérables ; l’évolution le statut des éco-gardes afin de leur offrir de meilleures conditions de travail et répondre en même temps aux nouvelles menaces émergentes ; mieux articuler la recherche et les mesures de gestion dans les aires protégées ; diffuser les bonnes pratiques comme l’approche Tango dans les zones de transhumance ; poursuivre les efforts de formation aux différents niveaux ; ou encore améliorer la communication fluide entre toutes les parties, sont autant des axes que ce programme devra mettre en exergue.

Le Programme régional ECOFAC fut l’expression de trois décennies de coopération étroite et continuellement renforcée entre la Commission de la Communauté Economique des États de l’Afrique centrale – CEEAC et l’Union européenne, ainsi que des Etats membres respectifs. Il fut le fruit des engagements pris par l’Union européenne, dans le cadre de sa Politique d’aide au développement (FED), des Accords de Cotonou ACP-UE et de ceux de la coopération sous régionale, définie par les « Programmes Indicatifs Régionaux (PIR) » de l’Afrique centrale, dans le secteur de la gestion durable des ressources naturelles.

Cette coopération CEEAC/UE a contribué efficacement à structurer les activités socio-économiques des peuples d’Afrique centrale et à façonner le paysage politique, diplomatique, institutionnel et opérationnel de la conservation et la gestion durable des écosystèmes du Bassin du Congo et de ses zones périphériques.

Elle a été bénéfique dans des domaines thématiques clés tels que : l’évolution des aires protégées et l’amélioration de l’efficacité de leur gestion grâce aux approches et modèles novateurs, le capital naturel intégré à la recherche, aux savoir-faire et connaissances empiriques,  la formation et le renforcement du capital humain dans la gestion des aires protégées et de l’aménagement des dynamiques territoriales et des mutations sociale, la participation active et la prise en compte des Populations Autochtones et Communautés Locales (PACL), l’appui institutionnel et le développement de la Diplomatie environnementale.

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