Financé par l’Union européenne avec un cofinancement du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et de l’Agence française de développement (AFD), le SWM Programme, est une plateforme juridique sur les questions de gestion de ressources naturelles. c’ est une initiative de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP).
Le Programme de gestion durable de la faune sauvage (SWM Programme) au Gabon vise donc à promouvoir une gestion durable de la chasse villageoise et du commerce local de viande de brousse, tout en augmentant l’offre en protéines alternatives. L’objectif est de trouver un juste équilibre entre l’utilisation de la faune sauvage et sa conservation.
Pour y parvenir, les acteurs du projet, avaient entre autres pour objectif de renforcer le cadre institutionnel et juridique en lien avec l’utilisation de la faune sauvage et appuyer sa mise en œuvre., de comprendre les déterminants socioculturels de la consommation de viande de brousse afin de proposer des alternatives acceptables tout en préservant bien-être et identité culturelle.
Suivre la mise en œuvre du projet et en mesurer les effets dans le respect des droits des communautés et des individus, tout en diffusant des connaissances et les informations au niveau local et national pour développer des modèles pouvant être répliqués, et qui permettent de concilier conservation de la faune sauvage et sécurité économique et alimentaire des communautés rurales.
Mis en œuvre dans la province de l’Ogooué-Lolo, département de Mulundu, en collaboration avec les structures déconcentrées et décentralisées du pays, ainsi qu’avec les concessionnaires forestiers. Les leçons tirées de ce projet d’aménagement pilote de la chasse et de la pêche ont servi de base à des propositions d’adaptation du cadre institutionnel et juridique.
Les activités du projet sont regroupées en quatre « résultats », R1 à R4, appuyés par deux mécanismes transversaux (R5 et R6) communs à l’ensemble du Programme SWM, permettant d’évaluer et de suivre l’atteinte des résultats ainsi que de capitaliser et diffuser les données et connaissances. R1 : amélioration du cadre institutionnel et juridique, R2 : gestion durable des espèces sauvages résilientes à la chasse ou à la pêche, R3 : dynamisation de l’offre en protéines alternatives et R4 : durabilité de la consommation des viandes sauvages.
