Le ministre délégué des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, charge du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres, Stéphane Bonda a procédé ce mardi 5 juillet à Libreville, à l’ouverture de la 19ème Réunion des Parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC).
« Le Gabon est particulièrement honoré d’abriter cette assemblée générale du PFBC. Ainsi, au nom du gouvernement gabonais, et au mien propre, je souhaite la plus cordiale des bienvenues en terre gabonaise, à toutes les délégations des pays amis », a déclaré le ministre délégué des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, charge du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres, Stéphane Bonda qui n’a pas manqué de revenir sur les efforts du Gabon en matière de préservation de l’environnement.
Le patrimoine forestier gabonais a fait, selon lui, l’objet de politique de protection dès l’indépendance. C’est notamment le cas à travers la création du premier fond forestier national en 1961, la loi 1/82 du 22 juillet 1982, dite loi d’orientation en matière des Eaux et Forêts puis la loi 16/01 de 2001 portant code forestier en République gabonaise.
« Cette protection, dont les effets sont aujourd’hui reconnus par la communauté internationale ne peut être durable qu’à travers des politiques de valorisation. Aujourd’hui, par l’entremise du Plan d’Accélération de la Transformation, le Gabon fait la promotion d’une transformation plus poussée des produits bois, notamment en allant vers la 2e et la 3e transformation après un siècle d’exportation de grumes », a-t-il relevé
Un modèle dont les pays de la sous-région d’Afrique centrale souhaite s’inspirer afin de pouvoir concilier gestion de l’écosystème et développement économique, comme l’a souligné le président en exercice de la Comifac, Jule Doret Dongo, ministre camerounais des forets et de la faune.
A travers le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), les 122 membres composés de 13 pays africains membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), d’ONG internationales, de bailleurs de fond ou encore de membres de la société civile, s’unissent pour soutenir sur la scène internationale, le besoin de financement de la gestion durable des forêts du Bassin du Congo.
Les échanges porteront principalement sur les questions internationales, régionales et nationales liées à la protection de la biodiversité et à la gestion durable des forêts, la lutte contre les changements climatiques et le développement durable du Bassin du Congo.
Il sera donc question de trouver des voies et moyens pour accélérer la mise en œuvre de la Déclaration de la COMIFAC, de la Déclaration de Glasgow sur le «Fair Deal », et de l’ensemble des résultats des conférences internationales.
