Chaque année, c’est environ 19% des 10 000 espèces d’oiseaux du monde qui partent de leur habitat, pour trouver de quoi se nourrir et pour se reproduire.
Un oiseau migrateur est un oiseau qui voyage en fonction des saisons et part d’une zone géographique à un autre pour se nourrir. Insectivores pour la plupart, ils parcourent des milliers de kilomètres, entre l’Europe et l’Afrique, à la recherche de conditions meilleures pour leur survie. Cette longue et éprouvante traversée descend jusqu’en Afrique subsaharienne et parfois plus loin en Asie.
Une grande partie de nos amis aventuriers s’établissent au Gabon dans les mangroves du parc national d’AKANDA qui constitue la plus immense zone de concentration des oiseaux migrateurs du monde. On peut y observer des espèces telles que la frégate aigle de mer, le goéland américain, la mouette rieuse, l’avocette élégante, l’Huitrier pie, les sternes ou hirondelles ou les balbuzards pêcheurs, selon l’Agence Nationale des Parc Nationaux (ANPN) du Gabon.
Pendant leur périple, ils s’orientent grâce au soleil même si aujourd’hui malheureusement, le changement climatique a un impact considérable sur leurs habitudes. Ils perdent leurs repères et sont très souvent obligés de raccourcir leur déplacement ou le décaler dans le temps.
La baisse de disponibilité de nourriture liée à un climat défavorable (hiver ou sècheresse) mais aussi le besoin de maximiser leurs chances de reproduction sont à l’origine de cette stratégie migratrice.
La migration des oiseaux est différente de l’erratisme qui est un déplacement sans orientation déterminée, souvent lié aux conditions météorologiques, à la pression démographique locale ou à l’âge de l’oiseau (égarement, dispersion ou vagabondage). Les oiseaux migrateurs savent où ils vont et à quelle période leur débute leur expédition saisonnière.
Pour l’année 2024, une célébration de la journée mondiale des oiseaux migrateurs est prévue sur deux dates, le 11 mai et le 12 octobre, en accord avec la nature cyclique de leur migration dans les différents hémisphères.
La rédaction
