A la découverte de la mangrove

Mangrove gabon

Le Gabon abrite les plus hautes mangroves du monde. Elles atteignent jusqu’à 60 mètres de hauteur et peuvent être admirées dans le parc national de PONGARA.

La mangrove est un ensemble de végétations se développant essentiellement dans les zones de marées, sur les côtes, à l’embouchure de certains fleuves et parfois en eau douce et en terre. Elles chérissent les eaux riches en sel et pauvres en oxygène. Au Gabon, les mangroves on les trouve principalement dans 3 provinces : l’ESTUAIRE, de l’OGOOUE MARITIME et de la NYANGA. Dans ces régions, plus de la moitié des mangroves se localisent en zones protégées notamment à l’intérieur de l’ARBORETUM RAPONDA WALKER et dans les parcs nationaux d’AKANDA, de PONGARA (ESTUAIRE), de LOANGO (OGOOUE-MARITIME), de MAYUMBA et de MOUKALABA DOUDOU (NYANGA). L’autre moitié se situant, malheureusement, en zone non protégées, dans les espaces de foresterie et miniers, et en zone urbanisée. La mangrove procure aux populations vivant sur les côtes des bénéfices en matière de sécurité alimentaire et de protection contre les vagues marines. Elle réduit aussi les risques de catastrophes naturelles liés au changement climatique. Sa détérioration est préoccupante aujourd’hui en ce sens qu’elle constitue un régulateur efficace pour les côtes fragiles et menacées, et parce qu’elle participe à la lutte contre la montée des océans tout en contribuant à la réduction des risques d’inondations. C’est un milieu très riche en nutriments minéraux et organiques dans lequel vivent des espaces rares d’algues, de mollusques, de crustacés, de poissons, de serpents, de lézards, de tortues, de loutres, de crocodiles, et une diversité incroyable d’oiseaux qui viennent se nourrir dans ses feuilles. Dans notre pays, les mangroves sont menacées de destruction. LIBREVILLE a perdu 3% de ses mangroves en 3 ans. Perte due en grande partie à l’urbanisation incontrôlée de la ville. Une situation qui favorise les inondations, les glissements de terrain et l’avancée de la mer à l’intérieur des terres. Quoique la mangrove de la LOWE détienne le graal du plus fort taux de déforestation, des quartiers tels que localisés dans le GRAND-LIBREVILLE tels que MINDOUBE, AMBOWE, OWENDO, CAP ESTERIAS, etc., et plus loin à PORT-GENTIL, sont en assaillis par des constructions sur pilotis s’étendant sur des centaines d’hectares. Mais encore, les pécheurs qui ont tout aussi leur part de responsabilité dans le déboisement de notre mangrove. Il est plus qu’urgent, aujourd’hui, que soient mises en place des politiques rigoureuses contre la destruction de la mangrove.

La rédaction

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